Quelle puissance, quelle force, quelle intensité.
Deux jours que le stage de libération émotionnelle tant attendu a démarré, Et l’impression d’être en mode essorage de machine à laver
Quelle puissance, quelle force, quelle intensité.
Ce qui se passe me bouleverse, me secoue, vient me chambouler.
Il faut dire qu’on est venus ici pour ça.
Ce je-ne-sais-quoi qui nous réunit tous ensemble là.
C’est certain, y’a pas de hasard, on devait se retrouver.
On est en lien, c’est sûr, on est tous connectés.
On pleure, on rit, on partage, on se confie.
Que c’est bon de rencontrer des gens différents.
Et à la fois sur la même longueur d’onde on se sent compris.
On peut lâcher, se libérer sans crainte du jugement.
Ressentir ce que ça fait dans le corps et débrancher le cerveau.
Pour ça Magali et Florence sont des accompagnatrices en or.
Sur ce chemin inconnu qui assurément nous rendra plus fort.
On avance petit à petit on va plus haut.
Se laisser traverser, éprouver, se mettre à notre écoute véritablement.
Se laisser porter, transporter, vivre tout simplement.
Dit comme ça, ça peut paraître évident.
Et pourtant c’est quand même pas si facile de se sentir vivant.
Se foutre la paix enfin.
Arrêter de vivre pour les autres et prendre sa vie en main.
C’est flippant car si ça merde on pourra pas rejeter la faute sur le voisin.
Mais on assumera pour de bon notre responsabilité de terrien.
Et en vrai on meurt pas d’échouer mais on s’éteint si on tente rien.
Je voulais remercier chacune chacun d’entre vous.
Pour ces quelques jours de dawa aigre-doux.
Au moment des au revoir les larmes vont à nouveau couler.
Ça me fait un gros pincement au cœur de vous quitter.
Je nous souhaite le meilleur et le pire.
On n’oublie pas que la pièce a un côté face un côté pile.
Vivons osons être qui l’on est sans se cacher.
Pour qu’à l’heure de l’ultime bilan on n’ait pas grand chose à regretter.
- Aurélie -
